Peter Lindbergh

Peter Lindbergh n’a pas traité la famille au sens traditionnel du terme.

Toutefois son approche des corps et des visages en fait une inspiration sans limite lorsque qu’il s’agit de photographier des êtres humains.

Pour Peter Lindbergh :

la photo ne parle pas de perfection, mais de vérité. Elle n’a pas besoin d’artifices, de sourires forcés ni de poses apprises.

Elle est belle quand elle est sincère. Une famille, un groupe,  pour lui, c’est un lien invisible qui se voit dans les regards, dans la proximité des corps, dans les silences partagés.

Dans sa vision, la beauté réside dans l’authenticité. Pas besoin d’un décor léché ou d’une lumière trop flatteuse. Il préfère la lumière naturelle, celle qui révèle sans tricher, qui caresse les rides et fait briller les yeux.

Une photo réussie n’est pas celle où tout le monde est bien coiffé, mais celle où chacun est là, pleinement, dans sa vérité.

Ensemble, avec ce que cela comporte d’amour, de complexité, de fragilité.

Lindbergh photographiait avec respect, profondeur, et une volonté farouche de montrer l’essentiel. Il cherchait l’émotion brute, le lien intergénérationnel, la trace du temps qui passe sur les visages.

Il créait ce moment suspendu qui dit : « Nous avons été là, ensemble, vrais. »